Hello ! Bienvenue sur la Gazette Intergalactique !
Cette semaine, j’ai enfin terminé les crayonnés de l’introduction de ma BD « Le Secret de Raphaon ». Je suis heureuse de partager avec vous quelques photos des illustrations de ces 11 premières planches (en fin d’article ^^) !
C’est étonnant, mais tout ce processus s’est déroulé sans trop d’incidents, sans doute parce que le fait d’avoir un plan préparatoire (séquencier, thumbnails et story-board) m’a bien aidée !
Trêve de bavardages, avant de vous montrer les images tirées des premières planches, je vous laisse avec Angie. J’ai l’impression qu’elle a un mot à vous dire ^^
Salut, les amis abonnés à la Gazette Intergalactique !
J’espère que vous allez bien !
Avant de vous montrer les crayonnés de l’autrice, j’ai décidé de vous raconter comment se passe une journée à bord de l’Impossible, notre vaisseau spatial !
Je suis sûre que vous mourez d’impatience d’en savoir un peu plus sur moi et Christobald !
Voici donc une de mes journée :
Alors, chaque matin, après avoir contemplé ma collection de souvenirs d’exploration, je me lève et fonce droit au frigo, et j’ouvre la porte pour prendre mon repas préféré : les chokobars.
Mais ce matin, je me suis levée plus tard que prévu à cause d’une indigestion de champignons quantiques, et il n’y avait plus de chokobars dans le frigo !
Directement, je cherche Christobald, car je suis sûre que c’est lui qui a tout mangé !
J’arrive dans son laboratoire et lui crie :
— Tu as mangé tous les chokobars !
Et lui :
— Mais non, enfin ! Attends, je suis concentré sur une expérience là !
On aurait dit qu’il faisait pousser de la salade. Alors, je lui ai piqué une de ses boîtes avec ces petites pousses vertes. Il n’y avait que ça à manger, après tout.
Presque chaque matin, je bricole sur mes petits robots :
il y en a de tous les genres, mais j’aime bien celui avec les grands pieds qui saute en faisant nip-nip.
J’étais en train de faire une soudure super compliquée sur les circuits de bibip et bobop quand la voix énervée de Christobald me crie dessus :
— Tu as mangé mon nouveau chromolichen !
Je lui réponds :
— Oh, ce n’était pas mauvais, avec un petit goût de noisette. Il en reste encore ?
Et là, il me dépose en maugréant une boîte entière de chokobars :
— Elles étaient rangées au-dessus du frigo…
— Oh, super des chokobars, merci Toto !
— Ha, ne m’appelle pas comme ça !
En général, je ne mange des chokobars que le matin, mais là, j’avais trop faim, la salade ne suffisait pas. Après dix chokobars, j’étais trop surexcitée pour rester en place. J’ai décidé de faire ma ronde de surveillance et de réparation dans le vaisseau.
— Fantama ! (c’est la voix de L’IA du vaisseau qui nous aide et nous seconde.)
— Oui, Angie ?
— Il y a des choses intéressantes à voir aujourd’hui ? Des réparations à faire ?
— Attends, je fais une analyse… Je crois que tout est en ordre, rien de défaillant.
— Je pourrais peut-être apporter quelques améliorations au système de pilotage automatique ?
— Heu… pourquoi pas, oui. As-tu besoin de mon aide ?
— Oui ! Je vais en bricoler un meilleur ! Il sera plus rapide, plus précis… et surtout, plus cool !
Alors, je me précipite dans mon atelier, les poches pleines de miettes de chokobars et la tête pleine d’idées. J’attrape des bouts de câbles, des écrous, et même un vieux ressort rouillé que j’avais trouvé sur la planète XYZ59-000. Je décide d’appeler mon nouveau robot pilote automatique « Captain Zigzag », parce qu’il est censé piloter super droit !
Après des heures de bricolage, de soudures complexes et ultra précises, et d’essais presque parfaits (Captain Zigzag a fait trois tours sur lui-même avant de s’écraser dans un mur), j’entends la voix de Fantama :
— Angie, attention ! Le robot pilote est en train de surchauffer…
— Pas de panique ! Je contrôle la situation !
Bon, finalement, peut-être que je contrôlais pas tant que ça la situation, parce qu’il a mis le feu aux ridaux. Heureusement, j’ai éteint ça avec une bouteille de jus de fruits collant qui traînait par là.
Après tout ça, je suis allée rejoindre Christobald dans le laboratoire. Il était encore plongé dans ses expériences avec des plantes bizarres.
— Fantama m’a dit que ton robot a failli percer la coque du vaisseau ! s’exclame-t-il.
— Oui, je sais, il est super fort !
Le soir, après toutes ces aventures, je m’allonge enfin sur ma paillasse, entourée de mes petits trésors : ma poupée de paille Patachon, mes gadgets cassés (mais que j’adore), et mon vieux bidon transformé en table de chevet. Avant de dormir, je chuchote au prototype de Captain Zigzag (qui clignote encore un peu) :
— Demain, on fera mieux… ou pire !
Puis je m’endors, des miettes de chokobars encore collées sur les doigts, rêvant d’inventions farfelues et de nouvelles planètes à explorer.
J’espère que cette intervention d’Angie vous aura plu 🙂
Je vous présente maintenant quelques images de mes premières planches de bande dessinée et, en bonus, pour vous, chers abonnés, une illustration de trois robots fabriqués par Angie !
Je vous souhaite une belle journée pleine de rêves et de joie ^^
